Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
ACTIVITES

EDUCATION ET FORMATION: Éducation et développement / La réforme du système mis au goût du jour

Comment repenser et réadapter le système éducatif ivoirien à nos réalités, en vue d’amorcer un développement subséquent de la Côte d’Ivoire ? Cette question a fait l’objet d’un colloque scientifique à l’Université internationale des sciences sociales Hampaté-Ba, sise à CocodyAghien.

"Sciences sociales, éducation et développement.", thème principal de cette rencontre qui a rassemblé autour du professeur des Universités Essane Séraphin, recteur de l’Université des Sciences sociales Hampaté-Ba, une bonne partie de la crème de l’éminence universitaire comme les professeurs des Universités HauhouotAsseypo, Alloco Jérôme, Directeur de l’Institut de Géographie tropical (IGT), Kouakou François et bien d’autres. 

 

Cette rencontre de réflexion, placée sous la présidence du Pr Bakayoko Ly Ramata, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a vu la présence du ministre auprès du chef de l’Etat en charge des VIIIes jeux de la Francophonie, Gouverneur du District autonome d’Abidjan, M. Robert Beugré Mambé.  

 

Pour le Gouverneur Mambé, ce genre de rencontre est à encourager et à saluer car elle permet de réfléchir sur les outils du développement local et surtout sur le rôle important de l’éducation dans l’émulation de ce développement. Car, comme cela ne fait aucun doute, notre système éducatif est en perpétuel désagrégation, d’où ce cri de cœur du Gouverner Mambé : « Quelle Côte d’Ivoire allons laisser à la génération future quand nous allons partir ?»

 

 Face donc à ce désarroi des professionnels de l’éducation et même des parents, le professeur HauhouotAsseypo a produit une réflexion consignée dans un livre intitulé : "Côte d’Ivoire, à quand la puissance éducative?". Ouvrage qui a fait l’objet d’échanges constructifs entre les participants lorsd’un forum scientifique sur le thème : "Education pour le développement : la problématique du système ivoirien, une analyse institutionnelle du Pr HauhouotAsseypo". 

 

Pour le Gouverneur Mambé, la question de la puissance éducative est à prendre au sérieux. C’est pourquoi, « l’action du Pr Hauhouot est salutaire sur l’échiquier national, dans tous les domaines de notre société.», affirme-t-il. 

 

Ce livre, fruit de plusieurs années de réflexion sur notre système éducatif, met un grand accent sur comment repenser notre système éducatif dans son ensemble. C’est pourquoi, le Gouverneur Mambé propose comme vertu pour améliorer l’existant, l’éducation comme base de toute chose, la recherche appliquée et la tradition positive qui est très important dans construction d’une nation solide comme ce fut le cas en Assis . 

 

Aux étudiants, décideurs de la Côte d’Ivoire de demain, le ministre Mambé a dit ses encouragements au travail bien fait ainsi qu’à la formation car« demain, la compétition résidera dans la capacité à produire un bon travail.»

 

Quant au Pr Essane, recteur de l’Université des sciences sociales Hampaté-Ba, il a dit toute sa joie d’accueillir un homme prompt face à tout ce qui touche à l’éducation et la formation. « Le Gouverneur Mambé, c’est un ami de l’Université des sciences sociales Hampaté-Ba »,a-t-il affirmé. Avant d’appeler tous ceux qui ont en charge la question de l’éducation de se conformer aux normes prescrites par l’Unesco, la Bad, etc.

 

Il a donc appelé éducateurs et décideurs à revenir sur les réflexions constructives pour redonner à notre système éducatif les moyens nécessaires de son essor pour le progrès et le développement harmonieux. Et cela passe, selon lui, par la valorisation des sciences sociales comme base de cette toute réflexion.

 

Pour sa part, le Pr HauhouotAsseypo a remis sur la table la question de nos valeurs, de notre propre génie à puiser en nous pour trouver les moyens de notre développement par nos propres moyens. Non pas en appliquant sans analyse tout ce qui nous vient d’ailleurs, mais en les adaptant à nos réalités pour bâtir notre société, notre nation avec ce que nous avons. 

 

Il appelle donc tous les spécialistes du système éducatif à apporter leur contribution par des publications et des éléments de recherche. Car pour lui, la puissance de l’éducation est la base de notre développement. C’est pourquoi, tous conviennent que pour avoir une puissance économique, il nous faut une puissance éducative. Trois éléments sont donc essentiels pour que nos pays arrivent à une puissance éducative. Il s’agit de l’enseignement, de l’éducation et de la recherche.

 

Notons que ce colloque scientifique va se tenir sur trois jours et verra le développement de plusieurs thèmes. Le mercredi 26 avril : "Pour une école doctorale en sciences sociales du développement" et le jeudi 27 avril, un symposium avec pour thème : "Enseigner les sciences sociales aujourd’hui en Afrique".

 

 

Alain Aristide LOHOURIGNON

pitcou10@gmail.com

 



27. Avr, 2017