Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
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En attendant les Ministres de l’Environnement, les experts de la Cop 12 planchent à Abidjan sur une gestion intégrée des Océans

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En attendant l’entrée en scène des Ministres en charge de l’Environnement, jeudi, les experts de la 12ème Conférence des Parties à la Convention d’Abidjan planchent depuis ce lundi 27 mars 2017 à la Résidence Vaisseau de la 7è Tranche à Abidjan, autour du thème : ‘’Politique de gestion intégrée des Océans en Afrique’’. Dès la cérémonie d’ouverture présidée par le Ministre Anne Désirée Ouloto, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MINSEDD), de grandes ambitions ont été affichées par les parties.

Abou Bamba, Secrétaire Exécutif de la Convention d’Abidjan a tout de suite fait remarquer que ‘’la Convention a adopté une posture de rupture par rapport aux thèmes habituels qui portaient presqu’exclusivement sur les questions de conservation sans forcément mettre la satisfaction des besoins de développement des populations au centre du débat’’. Se faisant plus explicite, Abou Bamba affirmera qu’il s’agit d’une ‘’ambition mesurée mais importante’’ car, a-t-il estimé, ‘’les questions de gestion durable des océans ont souvent été traitées de façon fragmentée et loin des questions de développement de nos Etats alors qu’il est impossible de dissocier les questions de pêche, d’énergie océanique, de tourisme balnéaire, d’agriculture, d’infrastructure portuaire, etc…du développement durable de nos Etats’’.



L’Afrique du Sud qui a organisé la précédente Conférence, la COP 11 en 2015, s’est dit satisfaite par la voix du Représentant du Président du Bureau pour la grande mobilisation des pays autour de la problématique de protection des océans.

En ouvrant les travaux au nom de l’Etat ivoirien, le Ministre Anne Ouloto a souhaité à tous les participants à la COP 12 le chaleureux et traditionnel ‘’akwaba’’ et s’est réjouie de quatre nouvelles adhésions à la Convention d’Abidjan, il s’agit de la venue de l’Angola, de la Guinée Bissau, de la Mauritanie et de la Namibie. ‘’ La Côte d’Ivoire fera tout ce qui est en son pouvoir pour réunir toutes les conditions permettant d’atteindre nos buts communs et sensibiliser toujours plus, ceux qui, profanes, ne perçoivent pas assez l’importance de protéger les mers et les océans’’, a-t-elle donné des gages. Tirant la conséquence de ce que 80% de la pollution maritime vient des activités humaines, le MINSEDD a estimé que ce grand cadre de rencontre environnemental ‘’est non seulement un outil de protection du milieu marin contre la pollution, un outil de conservation de la biodiversité, un outil de gestion écologique des écosystèmes des zones côtières, mais également un outil de développement socio-économique, basé sur l’utilisation durable des ressources des écosystèmes marins et côtiers’’. Aussi Anne Ouloto a-t-elle exhorté les experts à des analyses approfondies et des recommandations pertinentes tant sur les problématiques à aborder que sur les projets de décisions à transmettre aux Ministres en charge de l’Environnement des pays membres de la façade atlantique Sud Est.

Les experts, aux dires du Secrétaire Exécutif, examineront les décisions d’ordre administratif telles que celle relatives au programme de travail ainsi que le budget 2017-2020, et ensuite les décisions “opérationnelles” qui si elles sont approuvées détermineront la mise en œuvre de la Convention pendant les trois prochaines années.



28. Mar, 2017