Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

Société Mali: arrestation de jihadistes soupçonnés de préparer des attentats dans la région

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Ils ont été "appréhendés alors qu´ils s´apprêtaient à perpétrer des attentats dans certains points sensibles d´Abidjan, Bamako et Ouagadougou lors des fêtes de fin d´année", selon le texte, identifiant "Adama Konaté, 31 ans, originaire de Yira Dioubasso au Burkina", comme "le chef de la cellule".

Il "assurait la succession de son mentor Abdallah Sawadogo tué par les forces burkinabè le 22 mai" et "était devenu le point focal des groupes terroristes dans la jonction des trois frontières (Mali, Burkina et Côte d´Ivoire) et avait entamé une opération de recrutement", selon la même source.

La DGSE malienne souligne qu´elle "collabore étroitement avec ses homologues de certains pays à travers le partage du renseignement pour agir efficacement dans la lutte contre le terrorisme et l´extrémisme violent".

A Abidjan, une source sécuritaire a souligné "l´excellente collaboration entre les différents services malien, burkinabè et ivoirien qui a permis d´arriver à ce résultat". Cette source a souligné que la cellule avait notamment "effectué des reconnaissances sur deux sites à Abidjan".

Une source policière ivoirienne a affirmé jeudi matin à l´AFP que la cellule avait procédé à des "recrutements" en Côte d´Ivoire.

"Elle a été mise hors d´état de nuire" alors que "des préparatifs (d´attentat) étaient en cours". Toutefois la "prudence" s´impose : "c´est un coup où on voit les têtes mais pas forcément tous les membres", a souligné cette source.

Ouagoudougou a été frappée le 2 mars par un attentat spectaculaire visant l´état-major des armées et l´ambassade de France, qui a fait 8 morts et 85 blessés. C´était le troisième attentat dans la capitale burkinabè.

La Cote d´Ivoire avait quant à elle été touchée en mars 2016 par un attentat dans la station balnéaire de Grand Bassam (19 morts). L´enquête avait débouché sur des arrestations en Côte d´Ivoire mais aussi au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l´initiative de la France, qui se poursuit.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en 2015 d´un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.

sd-bur-pgf-de/jlb / AFP



13. Dec, 2018