Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

Côte d’Ivoire: l’Impôt minimum forfaitaire, actuellement suspendu, représente 1 milliard Fcfa

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L´Impôt minimum forfaitaire (IMF), une taxe fiscale en Côte d´Ivoire, actuellement suspendue, représente 1 milliard de Fcfa sur plus de 2.500 milliards Fcfa que mobilise l’administration fiscale ivoirienne, selon le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

Cette taxe fiscale jugée « antiéconomique » par le secteur privé « n’est pas l’enjeu budgétaire », a dit jeudi le directeur général des impôts de Côte d´Ivoire, Abou Sié Ouattara, lors d’une présentation aux journalistes de l’annexe fiscale portant budget de l’Etat ivoirien pour l’exercice 2020.

Le gouvernement, dira-t-il, a décidé que l’application de l’IMF soit « suspendue pour cette année 2020 parce que des études sont en cours pour réformer cet impôt d’autant plus que le secteur privé n’est pas tendre avec l’administration fiscale» sur cette taxe.

« En attendant l’aboutissement des travaux que le gouvernement a commandité, il a été décidé de suspendre l’application de l’Impôt minimum forfaitaire au titre de l’année 2020 », a ajouté le directeur général des impôts.


Le montant de l’IMF, institué en 1969 avec un coût uniforme fixé à 330.000 Fcfa, a connu plusieurs évolutions et une réforme en 1994 qui a relevé le minimum de perception à 2 millions Fcfa et institué un maximum de perception de 30 millions Fcfa, notamment calculé sur le chiffre d’affaires.

L’annexe fiscale de 2012 portant budget de l’Etat pour l’année 2013 a relevé le minimum de perception de 2 millions à 3 millions Fcfa et le maximum de perception de 30 millions à 35 millions Fcfa, indique l’historique de l’IMF.

Pour 2020, l’Etat a fixé un objectif de 2716,2 milliards Fcfa comme ressources à mobiliser aux services des impôts, soit une augmentation de 307 milliards Fcfa par rapport à l’année précédente. Le budget global de l’Etat pour 2020 est de 8061 milliards Fcfa, en progression de 9,9%.



10. Jan, 2020