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ACTIVITES & TRAVAUX DU COJEDA SOCIETE: Rapport du séminaire de renforcement de capacités des membres du cojeda sur la gouvernance locale et associative pour une meilleure participation au développement communautaire ![]() SOMMAIRE Introduction……………………………………………………………………………………...Page 3 I- Contexte et Justification ……………………………………………………………………...…….3 II- Objectifs du séminaire ……………………………………………………………………….….…4 1- Objectif général ………………………………………………………………………..…..…..4 2- Objectifs spécifiques ……………………………………………………………….…………..4 III- Approche Méthodologique………………………………………………………….…………….4 IV-Participants ………………………………………………………………………...………………4 V- Résultat attendu……………………………………………………………………………..……...4 VI- Déroulement du séminaire ……………………………………………………………...……...5-8 1- Cérémonie d’ouverture …………………………………………………………...…………...5 2- Compte rendu des journées de formation ………………………………………………….5-8 3- Cérémonie de clôture………………………………………………………………….……….8 VII- Résultats obtenus …………………………………………………………………….…………..8 VIII- Leçons apprises …………………………………………………………………….……………9 IX- Recommandations …………………………………………………………………….…………..9 Conclusion…………………………………………………………………………………....….……...9 Page 3 sur 9
Introduction Dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme pour le Dialogue Politique en Afrique de l’Ouest (PDWA), la Fondation Konrad Adenauer en partenariat avec le Conseil des Jeunes du District d’Abidjan (COJEDA) a organisé du 13 au 15 juillet à l’hôtel Akparo à Dabou, un séminaire de formation sur la gouvernance locale et associative en faveur de trente (30) jeunes du District d’Abidjan en vue de les amener à améliorer leur participation au développement communautaire. Ce présent rapport présent outre le contexte, les objectifs et les principaux résultats obtenus.
I. Contexte et Justification
Depuis l’avènement du multipartisme politique en avril 1990, on assiste à l’émergence du mouvement associatif en Côte d’Ivoire. Cette dynamique de substitution s’est davantage renforcée avec la survenance de la rébellion de 2002 qui a conduit à l’affaiblissement général de l’Etat, au dysfonctionnement des services publics et à la désorganisation du système de production et de commercialisation. Selon une étude comparative menée par Malan Houa Kouassi, Chercheur à l’Université d’Abidjan1
, on assiste à un véritable boom associatif dans la période allant du début de la crise (19 septembre 2002) à celle du 30 septembre 2003. En une seule année 521 OSC ont été déclarées, alors que dans les 50 années précédentes (de 1952 au 19 septembre 2002) les OSC déclarées n’étaient que 595.
L’Etat n’étant plus en mesure d’assurer correctement son rôle social, les organisations de la société civile sont devenues, en quelques années, des acteurs importants dans la fourniture de services sociaux et la mise en œuvre de programmes de toutes natures. Cependant du fait de leur manque d’expérience et d’encadrement en matière de vie associative, l’impact de leurs actions s’est avéré mitigé, notamment dans l’émergence d’une société civile indépendante et pertinente à même d’influencer les politiques publiques et de contribuer à un développement inclusif et équitable.
Par ailleurs, après plus d’une décennie de mise en œuvre, le bilan de la décentralisation est marqué par d’importants acquis, à consolider et de nombreuses contraintes et difficultés à aplanir afin que l’exercice de la démocratie locale génère des changements positifs plus perceptibles dans les conditions de vie des populations. Le cadre actuel de la décentralisation permet déjà aux collectivités territoriales de s’investir dans les actions de développement. Toutefois, il reste encore imparfaitement mis en œuvre et doit être amélioré.
De plus en plus, dans les communes du district d’Abidjan on constate une réelle baisse de l’intensité de la participation des populations surtout des jeunes aux actions de développement local au cours de ces dernières années. Cette situation s’est exacerbée avec la crise politique et militaire qui a affaibli le contrôle citoyen au niveau des collectivités territoriales.
De façon générale, l’indifférence des populations par rapport à la gestion des affaires locales, entre autres, pose avec acuité la question de la mobilisation citoyenne et de l’inclusion des jeunes et des femmes dans la consolidation de la démocratie locale, la solidarité et la cohésion sociale. C’est d’ailleurs face à ce constat que le Conseil des Jeunes du District d’Abidjan (COJEDA) souhaite, à travers ce séminaire contribué au renforcement de la dynamique des organisations de jeunesse communale par un appui technique.
Ce séminaire s’inscrit donc dans le cadre de la mise en œuvre processus de décentralisation et de gouvernance locale du pays en insistant notamment sur la responsabilité des groupes sociaux organisés et la redevabilité des élus locaux devant les populations.
1 Cité in Etude de faisabilité du programme d’appui à la société civile en Côte d’Ivoire, Rapport de mapping – juillet 2010 - UE Page 4 sur 9
II. Objectifs du séminaire
1- Objectif général
Ce séminaire vise à contribuer au renforcement des capacités des jeunes leaders (hommes et femmes) des organisations de jeunesse communale du District d’Abidjan en vue de leur permettre de s’engager dans la gestion des affaires locales, d’apporter des changements positifs et d’être en mesure de défendre leurs intérêts de manière efficace pour eux-mêmes et pour leurs communautés.
2- Objectifs spécifiques
Renforcer les capacités de trente (30) jeunes hommes et femmes leaders du District d’Abidjan en matière de gouvernance associative, de leadership et de mobilisation de ressources afin d’améliorer leur gouvernance interne;
Former trente (30) jeunes hommes et femmes leaders des treize (13) communes du District d’Abidjan pour s’engager dans la gestion des affaires locales afin d’y apporter des changements positifs ;
Améliorer la connaissance et la compréhension de trente (30) jeunes leaders des organisations de jeunesse communale sur la politique de décentralisation et la loi N°2012-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales ; Former trente (30) jeunes et femmes leaders des treize (13) communes du District d’Abidjan en matière de plaidoyer/lobbying, de stratégies de négociation et de contrôle citoyen de l’action publique ;
Réfléchir sur les enjeux de la reforme constitutionnelle pour les jeunes et les moyens pour prévenir et lutter contre le radicalisme et l’extrémisme. III. Approche méthodologique
Les formateurs tout au long du déroulement du séminaire ont eu recours aux méthodes participatives suivantes :
L’exposé de la matière Questions/réponses Jeux de rôle Travail en petit groupe Présentation en plénière
IV. Participants
Ce séminaire a vu la participation de trente (30) jeunes issus des treize (13) organisations de jeunesse communale y compris un représentant du District Autonome d’Abidjan et l’équipe de la Fondation Konrad Adenauer composée de trois (03) personnes.
V. Résultat attendu
A travers ce séminaire, la Fondation Konrad Adenauer et le COJEDA se sont proposés de renforcer les capacités des animateurs des organisations des jeunesses communales du District d’Abidjan afin qu’ils soient capables de mieux gérer leurs structures associatives et de participer efficacement à la démocratie, le dialogue politique et à la gestion des affaires locales afin d’apporter des changements positifs pour eux et pour leurs communautés. Page 5 sur 9 VI. Déroulement du séminaire
1- Cérémonie d’ouverture
Le mercredi 13 juillet 2016 a débuté le séminaire de renforcement de capacité des jeunes du District d’Abidjan à 8 h 30 mn par une cérémonie d’ouverture présidée par Monsieur Théodore GOLLI, Chargé de programme à la Fondation Konrad Adenauer. Prenant la parole en premier, M SANOGO
Soloman, président du Conseil des Jeunes du District d’Abidjan, a remercié la Fondation Konrad Adenauer pour avoir entièrement financé ce séminaire et signifié que ce séminaire répond à un double besoin non seulement il doit permettre d’accompagner les organisations de jeunesse communale sur la voie de leur professionnalisation mais aussi et surtout, il vise à améliorer leur contribution au développement communautaire en y apportant des changements positifs.
Prenant la parole à son tour, M GOLLI Théodore, chargé de programme de la Fondation Konrad Adenauer, a indiqué que sa structure a décidé d’accompagner le COJEDA parce que la jeunesse représente l’avenir du pays et pour qu’elle puisse mieux jouer son rôle, il importe qu’elle soit outillée. Ce séminaire selon lui s’inscrit dans le programme pour le dialogue politique en Afrique de l’ouest mis en œuvre par la Fondation Konrad Adenauer qui soutient la formation de la société civile et des politiques. Il a clos son intervention en déclarant ouvert le séminaire.
2- Compte-rendu des journées de formation Compte rendu de la première journée le mercredi 13 juillet 2016 : La gouvernance associative et le plaidoyer
Rapporteurs : DAOUDA Awa Maiga et VAGBA Thierry
La première session de formation a véritablement démarré à 9h par le premier module intitulé Gouvernance associative animé par M COULIBALY Melaga, Spécialiste Gouvernance et plaidoyer, Coordonnateur Régional Gbèkè du Projet LIANE financé par l´Union Européenne et chargé de suivi et évaluation au centre d’Education à Distance/primature. Avant qu’il ne débute sa session, les attentes des participants ont été recueillies. Le formateur a fait sa présentation en quatre grands points essentiels à savoir: l’objectif de la formation, le fonctionnement d’une association, la gestion des tâches et la synthèse.
En ce qui concerne l’objectif de la formation il a dit que celle-ci vise à mieux faire comprendre aux participants le fonctionnement d’une association (Civile/Politique/…) afin qu’ils s’approprient les méthodes de bonnes gestion de leurs entités (structure/coordination/section…) et enfin capitaliser les acquis. Il a insisté sur les variables à prendre en compte (la Vision, les Valeurs, les missions et les objectifs) pour une association solide.
Pour le second point de sa présentation, il a précisé le fonctionnement d’une association renvoie à la gouvernance qui elle se situe à deux niveaux : la prise de décision et les règles sur le comportement des membres. Il a dit que la Gouvernance Associative est la pratique qui aide à atteindre les buts de l’association en intégrant les moyens mis en œuvre et l’évaluation des performances dans un cadre de contrôle et de conformité aux intérêts de toutes les parties prenantes.
Quant à la gestion des tâches, elle repose sur trois règles d’or à savoir : Eviter tout abus de pouvoir en Générant la confiance pour la Performance et le respect des règles, des intérêts et des valeurs. Il a pour finir faire une synthèse de ce qui a été discuté et conclu son module après avoir satisfait à toutes les préoccupations des participants.
A 11H10, après une pause-café, le même formateur a entretenu les participants sur son second module qui portait sur le Plaidoyer. Après avoir défini le plaidoyer par un brainstorming avec les participants, il est à retenir que le plaidoyer consiste à prendre la parole, attirer l´attention d´une communauté sur une question importante et orienter les décideurs vers une solution. C’est un moyen de faire changer une décision par une personne morale ou physique, un décideur, une institution. Il s’agit pour se faire Page 6 sur 9 de mettre le problème à l´ordre du jour, offrir une solution à ce problème et mettre en place un soutien pour agir, tant au niveau du problème que de la solution.
Aussi en matière de processus décisionnel, il faut impérativement connaitre sa cible, le canal du plaidoyer etc., et enfin un plaidoyer efficace doit reposer sur 08 points essentiels qui sont ; Bien cerner et formuler le problème, Choisir des objectifs SMARTs, S´assurer de la mobilisation pour le plaidoyer, Pouvoir influencer directement les décideurs, Informer les médias, le public ou d’autres qui influencent indirectement les décideurs (public cible secondaire), Contrecarrer les positions ou arguments opposés, Changer les perceptions entourant le thème ou le problème, Défier les mythes et les partis pris. Pour être efficace le message du plaidoyer doit être A.I.D.A. (A = attirer l´Attention, I = susciter l´Intérêt, D = provoquer le Désir, A = susciter l´Action).
A 13H00, la séance a été levée pour le déjeuner. A 14H30, le séminaire a repris avec le troisième module intitulé Stratégie de négociation présenté par la formatrice Lilia VOGELSANG, Etudiante en Sciences politiques à l’Institut d’Etude Politique de Paris, Stagiaire à la FKA. Sa présentation se résumait en ces différentes questions :
Pourquoi faut-il négocier ? Comment peut-on élargir la valeur ? Comment éviter le phénomène d’ancrage ? Et Comment négocier ensemble ?
Elle a insisté sur l’ouverture quand on s’engage dans un processus de négociation car la négociation permet de garantir les intérêts de toutes les parties.
A 16H30au retour d’une pause café de vingt minutes, les participants ont travaillé en atelier sur la stratégie de négociation sur un cas pratique celui du produit ARNAUD STIMEC et JEAN POITRA qui a été discuté avec beaucoup d’enthousiasme.
A 18H00, les activités de ce jour ont pris fin par une évaluation de cette première journée. Compte rendu de la deuxième journée le jeudi 14 juillet 2016 : La gouvernance locale, les enjeux de la révision constitutionnelle, contrôle citoyen de l’action publique et comment prévenir et lutter contre l’extrémisme et le radicalisme ?
Rapporteurs : AKA Mobio Privat et KOBLAN Kodjo
Les activités de la deuxième journée ont débuté à 07h00 par un petit déjeuner. Une fois en salle de formation, le président du comité d’organisation a présenté l’évaluation de la 1ère journée qui dans l’ensemble s’est bien déroulée après quoi le rapport de la première journée présenté par DAOUDA Awa Maiga et VAGBA Thierry a été adopté sous réserve des amendements proposés.
La formation a véritablement débuté à 8h37 avec le Module 3 du séminaire qui a porté sur la Gouvernance locale animé par Mr Alcide Yao, Responsable des relations d’Affaires et des Formations du cabinet Active Ways Consulting, Co-fondateur Administrateur Général de la succursale CIEDE (Centre International de l’Energie Durable en Entreprise) Côte d’Ivoire. Il a pour introduire son module, demandé à chaque participant de se présenter et de dire ses attentes.
Au travers de deux exercices de groupes d’une part sur la définition des termes liés autour à la gouvernance locale et d’autre part sur la loi N°212-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales, il a déroulé son module autour des deux axes suivants : le concept de gouvernance locale, démocratie participative et developpement locale et comment les OSC peuventelles prendre une part active dans la gestion des collectivités territoriales ? Il a dans le déroulé de son module, présenté les instruments juridiques qui encadrent la gouvernance locale et indiqué que par des actions concertées et bien coordonnées les OSC peuvent dire leur mot dans la gestion des affaires locales. Pour cela, elles doivent être suffisamment informées et formées sur les différents organes qui constituent les conseils de collectivités décentralisées.
Au retour d’une pause-café à 11H30, les participants ont eu une discuté autour des enjeux de la révision constitutionnelle modéré par M GOLLI Théodore, chargé de programme de la Fondation Konrad Adenauer. Chaque participant a donné son avis sur les défis que devrait relever la nouvelle constitution et le positionnement des structures de jeunesse face à leur tutelle et aux décideurs. Après Page 7 sur 9 des échanges forts enrichissants, on retient de façon générale que la nouvelle constitution devra prendre en compte les aspirations de toutes les couches sociales et surtout des jeunes. Cette loi fondamentale ne devrait pas être confligène et taillée sur mesure.
A la reprise à 14h 40 après la pause-déjeuner M GUIGUI Veto Vincent, Juriste, Enseignant Chercheur à l’UCAO, 1er Vice Coordonnateur de la CSCI a entretenu les participants sur le Module 4 au programme du séminaire qui avait pour thème le Contrôle Citoyen de l’Action Publique (CCAP).
Après avoir présenté les instruments juridiques qui encadrent le CCAP, il a souligné les éléments clés du Contrôle citoyen de l’action publique et il a indiqué que le travail de la société civile dans le contexte africain est précaire, aussi il faudrait que les populations concernées au premier s’approprient elles-mêmes le CCAP. Après sa présentation, une séance de question réponses s’est ouverte. Il a conclu son module après avoir satisfait aux différentes préoccupations.
A 16h 30 après la pause-café, les participants ont échangé sur le thème comment prévenir l’extrémisme et le radicalisme pour la paix dans la cité ? Pour se faire trois groupes furent constitués, et chacun des groupes a réfléchi et exposé son travail sur : -les définitions des notions d’extrémisme et de radicalisme -la différence entre extrémisme et radicalisme
-les moyens de lutte contre l’extrémisme et le radicalisme. Après la présentation de chaque groupe s’en est suivi un debat qui a fait ressortir l’importance des OSC dans la sensibilisation pour prévenir et lutter contre l’extrémisme et le radicalisme. Cette journée a pris fin vers 18h15 par son évaluation.
Compte rendu de la deuxième journée le vendredi 15 juillet 2016 : Conception et gestion de projets sociaux et mobilisation de ressources (fundraising) ? Rapporteurs : YOROBA Serge et DIBO Antoine de Padoue
Cette troisième et dernière journée du séminaire a débuté a 08h30 mn par la présentation de l’évaluation du jour 2 faite par M KOUAME Arsène, PCO du séminaire et la validation sous réserve des amendements par les participants du rapport du jour 2 présenté par AKE Mobio Privat et KOBLAN Kodjo. Ensuite le module 6 du séminaire intitulé Conception et gestion de projets sociaux a été introduit par M KACOU Salomon, Juriste-criminologue, Manager de projet, Directeur de Recherche, Suivi et Développement de l´ONG MESAD. Il a débuté par une définition en
brainstorming. On retient qu’un projet est un ensemble d’actions concrètes entreprises et circonscrites dans un temps défini en vue d’obtenir des résultats permettant de répondre aux besoins identifiés. Il a aussi indiqué l’intérêt d’un projet. Selon lui on met en œuvre un projet pour apporter des réponses aux problèmes identifiés, agir avec de façon efficace et efficience, garder une certaine flexibilité et faire grandir l’organisation. Il est revenu sur le cycle les impératifs et la logique d’un projet.
Après cela, un exercice pratique a été fait en groupe sur l’arbre des problèmes qui est un outil pour identifier un projet. Après les présentations de chaque groupe, le formateur a continué pour parler de l’arbre des solutions, la sélection des axes d’intervention et le cadre logique du projet. Il a conclu son module après avoir satisfait à toutes les questions qui lui ont été posées.
Le septième et dernier module du séminaire a débuté vers 11h30. Il a porté sur la mobilisation de ressources et était animé par M COULIBALY Ghislain, Sociologue, Spécialiste en Gestion de projet, DG du cabinet PELBHIEN Consulting. Durant près de deux heures le formateur a tenu en haleine les participants sur la démarche de recherche de financement, les stratégies et techniques de recherche de financement et sur les outils de veille et de communication. Un exercice pratique sur ces différents axes a été fait en groupe avec les participants. Après les restitutions, le formateur a poursuivi son module en précisant que la recherche de financement répond à une démarche qui se veut planifiée et méthodique. Tout part du projet qu’on veut réaliser. Par ailleurs, il a indiqué que le porteur du projet doit inspirer confiance. Page 8 sur 9
Après avoir répondu à toutes les questions, il a conclu son module en partageant des modèles d’appels à projet et des adresses des sites spécialisés dans la mobilisation de ressources. C’est vers 13h30 qu’a pris fin les sessions de formation de ce séminaire. 3- Cérémonie de clôture
Une cérémonie de clôture a mis un terme au séminaire. Comme à l’ouverture, le Président du COJEDA a remercié le partenaire la Fondation Konrad Adenauer pour tout le soutien qu’elle apporte à la jeunesse du District d’Abidjan avant de féliciter les participants pour leur disponibilité et leur participation active durant les travaux du séminaire. Il a signifié que ces jours passés à Dabou ne sont pas vains ils permettront de redynamiser les différentes organisations de jeunesse communales présentes là-bas.
Il a terminé son intervention en rendant un vibrant homme au Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, le Président Robert Beugre MAMBE pour toutes les opportunités qu’il offre à la jeunesse de son District en nous assistant et en nous aidant pleinement dans l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés durant notre mandat.
Il a aussi remercié le Directeur de l’Emploi des Jeunes du District Autonome d’Abidjan, Monsieur BENSON Raymond pour son implication personnelle durant les trois jours à travers la présence remarquée de Monsieur KOUAME Bernadin, Sous-Directeur de l’Emploi des Jeunes.
Sans oublier aussi Monsieur Baba COULIBALY, Directeur de la Communication, qui a permis la couverture médiatique de ces trois jours de séminaire en mettant à notre disposition ses collaborateurs. Au nom du COJEDA, le Président a salué et félicité la Représentante Résidente de la FKA, Madame Elke ERLECKE pour la prise en charge totale de ce séminaire et lui a donné l’assurance que le COJEDA fera tout pour être à la hauteur de ses attentes.
Bien avant lui, M COULIBALY Ghislain, au nom de tous les formateurs, a félicité le COJEDA qui démontre qu’il a atteint un niveau de maturité au point où cette fondation a décidé de s’associer à lui. Il a également félicité la fondation pour l’appui qu’elle apporte aux jeunes du District d’Abidjan. A la suite du président du COJEDA, et après la remise des attestations de participation, M KOUAME Bernardin, représentant le Directeur de l’emploi jeune du District a pris la parole pour dire toute sa satisfaction de voir le COJEDA initié ce genre de rencontres. Il a signifié que le District sera toujours au coté du COJEDA pour l’accompagner dans ses initiatives qui visent l’autonomisation et le bien être des jeunes du District.
A sa suite GOLLY Théodore, chargé de programme de la Fondation a pris la parole pour encourager le COJEDA et dire que la fondation reste toujours présente au côté du COJEDA. Il a par ailleurs affirmé sa foi en la jeunesse qui peut changer les choses si elle veut. Il a conclu en déclarant clos ce séminaire de renforcement de capacités des membres du COJEDA sur la gouvernance locale et associative pour une meilleure participation au développement communautaire tenu du 13 au 15 juillet 2016 à Dabou.
VII. Résultats obtenus
Les résultats atteints à l’issue de cet atelier sont : Sept modules de formation ont été dispensés et deux débats de groupe ont été tenus; Trente (30) jeunes hommes et femmes leaders du District d’Abidjan ont eu leurs capacités renforcées sur la gouvernance associative, la gouvernance locale, le leadership et la mobilisation de ressources et sont aptes à mieux gérer leurs organisations Trente (30) jeunes hommes et femmes leaders des treize (13) communes du District d’Abidjan sont outillés pour mieux s’engager dans la gestion des affaires locales afin d’y apporter des changements positifs ; Page 9 sur 9
Trente (30) jeunes leaders des organisations de jeunesse communale ont amélioré leur connaissance et leur compréhension de la politique de décentralisation et la loi N°2012-1128 du 13 décembre 2012 portant organisation des collectivités territoriales ; Trente (30) jeunes hommes et femmes leaders des treize (13) communes du District d’Abidjan ont compris et sont capables de mettre en œuvre un processus de plaidoyer, de négociation et de contrôle citoyen de l’action publique;
Les participants ont enrichi leur compréhension sur les enjeux de la reforme constitutionnelle pour les jeunes et ont identifié des pistes pour prévenir et lutter contre le radicalisme et l’extrémisme. VIII. Leçons apprises
Cet atelier vient à point nommé au regard des faiblesses organisationnelles et structurelles des unions de jeunesse communale et de l’insuffisance de leurs actions et leur contribution au dialogue politique local et dans le developpement communautaire. Il contribuera à coup sûr à faire prendre conscience aux leaders de jeunesse présents que leurs organisations peuvent mieux faire que ce qu’elles font actuellement si elles sont gérées de façon professionnelle conformément aux principes de bonne gouvernance associative.
En terme de difficultés, aucunes difficultés majeures n’a été constatées en dehors des retards ou absence de certains participants dus à des malaises légers. Aussi le temps consacré aux modules tels que la conception et gestion de projets et la mobilisation de ressources se sont avérés insuffisants vu l’intérêt qu’ont accordé les participants à ces sessions. Enfin, à l’analyse des fiches d’évaluation journalière et sommative, on peut affirmer que les modules ont été compris par les participants et le choix de thèmes est pertinent.
IX. Recommandations
Le COJEDA voudrait remercier la Fondation Konrad Adenauer pour avoir financé entièrement cette activité et saluer la sollicitude de son chargé de programme M GOLLY Théodore et son équipe qui sont restés au four et au moulin pour la bonne tenue de ce séminaire. Le conseil voudrait signifier qu’il n’a pas de recommandation particulière à faire concernant ce séminaire. Seulement, pour un partenariat entre nos deux structures qui se comporte si bien, il importe à présent de pouvoir l’acter et le formaliser par la signature d’une convention de partenariat afin que la collaboration soit renforcée et plus durable.
Conclusion
Avec l’appui financier et technique de la Fondation Konrad Adenauer, le COJEDA s’estime heureux à travers ce séminaire de formation organisé à l’hôtel Akparo à Dabou du 13 au 15 juillet 2016 au profit de 30 leaders de jeunesse de communes du District Autonome d’Abidjan, d’avoir contribué au renforcement de capacités de ces acteurs de developpement communautaire sur des thèmes pertinents d’actualité en vue de redynamiser leurs structures et faciliter le dialogue politique local. Cette activité de renforcement de capacité permettra au COJEDA de pouvoir amorcer une nouvelle dynamique au sein des organisations de jeunesse et repositionner ces organisations dans leur rôle naturel d’acteur indépendant de développement.
Fait à Dabou le 16 juillet 2016 Pour le COJEDA Arsène KOUAME PCO, SG COJEDA
16. Juil, 2016 |