Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

Économie Côte d’Ivoire : le gouvernement renforce la lutte contre l’orpaillage illicite

:

Le gouvernement ivoirien a décidé de créer une brigade de répression des infractions au code minier, notamment l´orpaillage clandestin, une activité illicite en pleine recrudescence malgré des opérations successives de démantèlement des sites illégaux sur l´ensemble du territoire.

"Une brigade de répression des infractions au code minier a été créée pour traiter des renseignements sur les infractions au code minier, de rechercher leurs auteurs et de les traduire devant les juridictions compétentes", a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, au sortir du conseil des ministres.

La brigade, constituée de personnels de l´administration des mines et de gendarmes, aura pour mission de réunir et de traiter les informations sur l´orpaillage clandestin afin de constater les infractions et d´agir en tant que point focal au ministère des Mines et de la Géologie.

Pour lutter efficacement contre l´orpaillage clandestin, le gouvernement a mené au cours de l´année écoulée cinq opérations de démantèlement sur tout le territoire avec le concours de 2.500 gendarmes. Elles ont permis de démanteler près de 300 sites illicites, d´interpeller une soixantaine de personnes et de détruire quelque 7.000 abris de fortune, des centaines d´engins et d´équipements d´exploitation minière.

Parallèlement à ces descentes musclées des forces de l´ordre, le gouvernement ivoirien a décidé d´accélérer le processus de délivrance d´autorisations d´exploitation minières artisanales et semi-industrielles pour mettre l´installation d´opérateurs légaux.

En 2017, au total 49 autorisations d´exploitation aurifère ont été octroyées, dont 41 pour une exploitation semi-industrielle et huit pour une exploitation artisanale.

Entre 2006 et 2016, l´orpaillage clandestin a fait perdre à l´Etat ivoirien 479 milliards de francs CFA (environ 870 millions de dollars), selon des chiffres officiels.

Le secteur aurifère en Côte d´Ivoire est en pleine croissance et le gouvernement accorde régulièrement de nouveaux permis d´exploitation après l´adoption en 2014 d´un code minier plus attractif.

Fin 2017, la production industrielle d´or était de 25,3 tonnes par an pour des réserves estimées à 600 tonnes. La Côte d´Ivoire espère atteindre la barre des 50 tonnes/an entre 2020 et 2050.

 

XINHUA  



13. Dec, 2018