Rencontre avec les maires et Cissé Bacongo : « La liste des 176 Zones à risque comporte des zones qui ne sont plus à risque notamment Anono » (Cissé Bacongo)... « Le ministre gouverneur que je suis n’ira jamais sur un terrain qui n´est pas le sien et il n´y aura jamais de conflit entre nous » (Bacongo). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf   ◊    « Les sites à risques ne sont pas des sites à déguerpir, à démolir, il s´agit des sites sur lesquels se trouvent un risque d’inondation, d´éboulement(...) Il s´agit de régler des soucis sur ces sites» (Cissé Bacongo)… Côte d’Ivoire/Projet d´Aménagement des Quartiers Restructurés d´Abidjan (PAQRA): « Aucun décaissement n’a été fait depuis deux ans que les accords ont été signés » ( Conseil des Ministres). Voir le lien : https://abidjan.district.ci/fichiers/LISTES-DES-ZONES-A-RISQUES-Synthese.pdf    ◊   
DEPECHES

DIASPORA Parti en aventure à 20 ans, Amara Cissé implante à Abidjan un hôtel de 2 milliards Fcfa

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Abidjan (Côte d´Ivoire) - Vêtu d’un costume gris, Amara Cissé assiste de façon assidue le déroulé de la 3è édition du Forum de la diaspora, prévue du 15 au 16 juillet 2019 à Abidjan. Parti en aventure à 20 ans, il a réussi à implanter à Abidjan un complexe hôtelier de 2 milliards de Fcfa.


M. Cissé compte partager ses expériences et permettre que des résolutions idoines ressortent de la 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne dont le thème est « Talents et investisseurs : le rendez-vous de l’emploi et des opportunités ».

Depuis 2008, ce jeune Ivoirien est rentré en Côte d´Ivoire, après un diplôme d’ingénieur en génie civil obtenu en 2003-2004. Après avoir travaillé dans ce secteur en France, il rentre au pays et créé une entreprise de BTP (2005) et un complexe hôtelier à Cocody Palmeraie (2017), dans l’Est d’Abidjan.

Pour lui, sa « première satisfaction » est de créer des emplois dans son pays. « C’est vrai qu´on est allé se chercher pour venir, mais le retour final, c’est chez nous », confie M. Cissé qui après l’Allemagne où il a atterri sans l’aval de ses parents, s’est ensuite installé en France seul avant de se réaliser.

« Je demande à nos autorités d’aider la jeunesse, les portes sont fermées et c’est très difficiles (d´obtenir des marchés) et parfois tu es découragé », confie-t-il. L’éclat de son édifice laisse croire que c’est pour un homme politique. Cissé est fier d’avoir bâti ce réceptif d’envergure.

Parrain de cette 3è édition du Forum de la diaspora ivoirienne, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a procédé à l’ouverture de cette plate-forme d’échanges et de mise en réseau des personnes de la diaspora désireuses d’investir en Côte d´Ivoire.

M. Gon Coulibaly a fait savoir que la diaspora ivoirienne représente 1,240 million de personnes disséminées à travers le monde. Il a invité la diaspora ivoirienne à venir investir massivement en Côte d´Ivoire, où certains sont recrutés dans l’administration publique ou par appel à candidature.

Les flux financiers de la diaspora vers l’Afrique ont augmenté de plus de 44% en 2008 et 2017 pour atteindre environ 69 milliards de dollars US. La Côte d´Ivoire est passée de 199 millions de dollars US en 2008 à près de 380 millions de dollars US en 2017, soit une progression d’environ 91%.

L’Etat de Côte d´Ivoire, à travers le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a signé avec le Fonds de solidarité africain (FSA) une convention permettant d’accompagner les investissements de la diaspora sur le sol ivoirien.

« La porte est fermée, on a du mal à s’en sortir parce que pour avoir des marchés, c’est difficile si tu n’as pas de bonnes connexions, même dans l’hôtellerie pour avoir des séminaires, c’est aussi difficile », peste Amara Cissé, cet ancien transporteur qui a dû vendre ses deux taxis pour aller en Europe.

AP/ls



16. Juil, 2019